Pour quoi me consulter ?

Il ne s’agit pas ici de faire une liste de maladies qui seraient « miraculeusement guéries » par l’ostéopathie, mais d’expliquer ce que l’on peut raisonnablement en attendre de manière nuancée.

Pour quel motif ?

Mon champ d’action ne se limite pas au dos bloqué, vous pouvez me consulter pour divers troubles : crâniens, musculaire, articulaires, viscéral thoracique ou abdominal. La seule limite est l’absence de dommages structurels sur zone et l’absence de causes organiques.

La plupart du temps on vient me consulter pour une douleur, ou une incapacité à effectuer un mouvement, plus rarement pour une visite annuelle.

Si la venue est due à une douleur, il vas falloir dans un premier temps la comprendre, d’où elle vient, à quoi elle est due, ce qui la déclenche …

Dans la grande majorité des cas, ce qui vous amène sont des douleurs au niveau de la colonne vertébrale et/ou des membres (troubles musculo-squelettiques) qui vous poussent à consulter.

Plus rarement ce sont les troubles digestifs, c’est à dire des difficultés à digérer et à éliminer correctement.

Un autre symptôme qui est souvent présent : le mal de tête. Ce peut être une migraine, une fatigue oculaire, … mais le mal de tête n’est pas le seul symptôme au niveau de du crâne : articulation de la mâchoire qui craque, douleur/inconfort suite à la pose d’un appareil dentaire, …

Un autre pole où l’ostéopathe peut intervenir : « le stress » (volontairement entre guillemets, j’y reviendrait dans un article sur cette notion). Pour ce faire on va venir détendre la personne en allant supprimer les dysfonctions corporelles qui augmentent ce stress, pour ce faire on vas souvent travailler le corps entier et pas seulement une zone (crâne ou épaules)

Contre-indications

Pour relever de l’ostéopathie, toutes ces problématiques doivent êtres justes dues à un désordre « fonctionnel » c’est à dire que rien n’a été cassé (lésé), et qu’il n’y a pas de causes organiques (infection, dérèglement hormonal, …) , mais il se peut que vous preniez rendez-vous avec un problème plus grave qui s’exprime à travers vos symptômes.

Mon but n’est pas de vous « trouver une maladie » mais de déterminer son absence de flagrance et de contre-indications manifestes. C’est ce que l’on appelle un diagnostique d’opportunité, ce qui me permettra de vous proposer un traitement ostéopathique. Le cas que je donne le plus souvent pour illustrer mes propos est la fracture. Si vous êtes tombés et que vous avez une fracture à l’avant bras, je ne vais pas manipuler ce dernier, je ne pourrai pas « recoller » les os, voir ça aggraverait la lésion (fracture déplacée, autres structures lésées, …) dans ce cas je vous réoriente vers un professionnel compétant.

Certains symptômes sont plus « traitres » et j’applique alors un principe de précaution en vous demandant des examens complémentaires, car je n’ai pas forcément les outils ou les compétences qui me permettent de trancher la question.

Outres les contres indications, certaines choses ne sont pas pour moi, typiquement la musculation d’une zone, comme par exemple : muscler la sangle abdominale pour soulager le dos ou muscler la langue car elle se positionne mal. Dans ce cas je vous invite à vous rapprocher des professionnels compétant en la matière.

Surtraitement

Qu’est-ce que le surtraitement ? C’est le fait pour l’ostéopathe de s’acharner sur une zone avec une ou plusieurs techniques car « ce n’est pas débloqué » c’est à dire que l’amplitude du mouvement n’est pas totale et toujours algique (douleur). On peut aussi parler de surtraitement lors de séances qui s’éternisent, je ne parle pas de séances qui sont longues en raison de votre douleur qui peut imposer un rythme de traitement plus lent ou d’autres paramètres spécifiques à prendre en compte.
« Le mieux est l’ennemi du bien », cette maxime résume bien ce que l’on cherche à éviter, car en cas de surtraitement une zone vas être sur-stimulée et sur-travaillée et ne vas pas se réguler entrainant une aggravation des symptômes.

Avec l’expérience, j’ai appris à déceler ce point à ne pas dépasser, et je complète la séance avec des conseils pour aider à votre rétablissement et reste à votre écoute concernant l’évolution. Dans le cas où les symptômes résiduels persistent, je vous propose d’évaluer l’opportunité d’une nouvelle séance quelques jours plus tard.

Traitements croisés

Pour illustrer ce point je vais passer par un exemple. Le patient se bloque le bas du dos (les lombaires) en faisant un faux mouvement, il n’a pas de casse (lésion), la douleur est très invasive et handicapante.

Dans ce cas là, il est fréquent que je discute avec vous de l’opportunité de la séance.

Si je vous prends dans l’urgence, il y a un risque non négligeable que votre corps surréagisse et que vous soyez encore plus bloqué ou douloureux.
Donc dans ce cas là, je vous propose une option entre, la séance à la première disponibilité que j’ai avec ce risque là, ou prendre rendez-vous avec votre médecin afin d’avoir un traitement médicamenteux pour d’atténuer la douleur et repousser la séance dans quelques jours.