Rôl’Event 2020, retours de conférences

Rôl’event c’est fini ! Ce fut un très beau rendez-vous caritatif autour du jeu de rôle, au profit des Blouses roses et de la fondation Théodora

Comme le veut la tradition dans ce genre de rencontre, des tables de jeu étaient ouvertes au public, mais au vu des sujets de conférence, j’ai préféré me focaliser sur ces dernières.

Un accent particulier a été mis sur le bien-être, le haut potentiel intellectuel (HPI) et les handicaps en tout genre. Et j’avoue avoir été surpris par le monde présent, pas seulement des rôlistes (personnes faisant du jeu de rôle) mais aussi par des ergothérapeutes, des psy, des personnes concernés…. Cette diversité a donnée lieu à les échanges fructueux.

Il en est ressortit que le jeu de rôle est un bon médiateur social pour l’inclusion de personnes en situation de handicap. Il est évident que les barrières infligées par le handicap doivent être abolies avec les personnes qui en sont porteuses, et pour celà la discussion est primordiale (exemple : adapter les mécaniques d’aléatoires, généralement des lancés de dés, à des personnes non-voyantes ou mal-voyantes).

Outre les personnes en situations de handicap, le coté social du jeu de rôle permet de réunir des personnes d’horizons variés : genre, orientation sexuelle, milieu socio-professionnel, …. et il s’exporte aussi en entreprise pour le recrutement, souder des équipes, ou sensibiliser les personnes à diverses problématiques (exemple : harcèlement).

La ludopédagogie a aussi été abordée, le fait de jouer pour apprendre. Certains représentants universitaires ont pu être présents. Philippe Lépinard, qui travaille à l’université de Créteil (Gamixlab), et qui rend compte de ses expériences sur le net, a partagé la parole avec plusieurs intervenants de l’université de Lausanne (Grégory Thonney & Isaac Pante) ou encore Josée Vaquiéri, enseignante d’anglais à Aix-Marseille Université. Certaines étudiantes ont confirmés les dires de leurs professeures quand à l’utilisation raisonné du jeu de rôle dans un cadre éducatif, en management et surtout en langue.

Certaines personnes utilisent le jeu de rôle en tant que terrain expérimental pour le développement personnel afin de se tester dans des situations simulées en toute sécurité, afin d’expérimenter des vécus et de mieux se connaître.

Les usages thérapeutiques et éducatifs sont majoritairement expérimentaux, mais ils tendent à se démocratiser et à se cadrer, mais le coté social du jeu de rôle n’est plus à démontrer.